mardi 30 avril 2013

Tous en manif le 1er mai


RDV à 10H30 place de la Loire dans le cortège de l'Union Syndicale Solidaires pour la traditionnelle manif du 1er mai.

Homophobie assumée : Lesbiennes, Gays, Bi et Trans en danger !


Le débat autour de la loi ouvrant le mariage à tous les couples donne lieu depuis 6 mois maintenant à une libération inquiétante de la parole homophobe. Dans les médias, les propos stigmatisants et discriminatoires se multiplient de la part de celles et ceux qui prétendent agir en défenseurs de la « Famille », quand ils ne clament pas haut et fort leur rejet d’une sexualité qu’ils jugent « déviante » ou « contre-nature ». Sous les inoffensives couleurs bleu/rose du collectif « la manif pour tous » se cachent, s’incrustent et se développent nombre de groupuscules et partis fascistes et intégristes. La généralisation et la normalisation de tels propos ont engendré durant ces deux dernières semaines une explosion du nombre de cas d’agressions violentes, qu’elles soient physiques, verbales et morales. A Paris, un couple a été violemment agressé dans le 19eme arrondissement, un couple a aussi été agressé dans les rues de Nice, des bars gays ont été attaqués à Lille et Bordeaux, les cas d’insultes se multiplient et nos lieux de vie et d’études sont de plus en plus envahies par la présence d’affichages ou de collages homophobes.

mercredi 24 avril 2013

Manifestons le 1er mai! A Orléans, départ à 10H30 place de la Loire


Pour le progrès social, mobilisons-nous le 1er mai!

Déclaration unitaire (Union Syndicale Solidaires du Loiret - CGT 45 - FSU 45)

Par 250 voix, les députés ont adopté en première lecture une transposition de l’Accord National
Interprofessionnel du 11 janvier 2013.

Ce texte retient les dispositions les plus destructrices pour le droit du travail, voulu par le MEDEF :
flexibilité, mobilité forcée, chantage à l’emploi, baisse de salaires, licenciements facilités, contrat CDI
remis en cause etc.

Cette loi aura des conséquences très graves sur les conditions de vie et travail des salariés.
Au lieu de sortir notre pays de la crise, cette loi dit "de sécurisation de l’emploi" contribuera à dégrader
encore plus la situation de l’emploi et mettra chaque salarié en situation de fragilité de soumission face à
son employeur.

Les milliers de salariés, syndiqués et militants qui ont manifesté dans toute la France les 5 mars et 9 avril ont montré leur détermination à défendre le Code du travail, remis en cause dans cette loi dit « de
sécurité de l’emploi »
Le 1er mai, journée internationale du travail sera un nouveau temps fort pour la satisfaction des
revendications, emploi, salaire, défense des retraites, contre cette loi scélérate.

Étudiant-es étrangers/ères : Rapport inquiétant du ministère de l’Intérieur


Dans le cadre du débat sans vote sur l’immigration qui doit se tenir dans les prochains jours, le ministère de l’Intérieur a publié le 09 avril un rapport qui a pour vocation de faire le point sur la situation de l’immigration professionnelle et étudiante en France. Sous couverts de « questions en débat », le ministère de l’intérieur annonce déjà les pistes à suivre pour la prochaine législation concernant les étudiant-es étrangers/ères.

Le fait le plus marquant de ce rapport est la porte ouverte à l’instauration de frais de scolarités différenciés pour les étudiant-es étrangers/ères. Dans la lignée de l’Allemagne ou du Royaume-Uni, il s’agirait de « rentabiliser l’excellence » des établissement d’Enseignement Supérieur et de Recherche (ESR) français en faisant payer plus cher les étudiant-es étrangers/ères venant étudier en France. Et voilà une discrimination de plus ! Alors qu’ils/elles ne peuvent prétendre à toutes les aides sociales auxquelles ont droits les autres étudiant-es, qu’ils/elles payent des taxes à chaque renouvellement de titre de séjour ou lors du changement de statut, et qu’ils/elles payent les mêmes impôts que les autres étudiant-es, les étudiant-es étrangers/ères pourraient dans un futur proche payer plus de frais d’inscription que les étudiant-es français-es ! Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes rappelle que le décret du 6 septembre 2011 a déjà augmenté le niveau de ressources nécessaire pour prétendre à un titre de séjour : les étudiant-es étrangers/ères doivent justifier de 615€ par mois, et jusqu’à 770€ pour les étudiant-es en master et doctorats pour pouvoir rester sur le territoire. Alors que la plupart de ces étudiant-es galèrent pour justifier leurs ressources, comment pourront-ils/elles payer des frais d’inscriptions supplémentaires ?

mercredi 17 avril 2013

L’aide financière en bref : le point sur les aides existantes

Petit récapitulatif des différentes aides financières existantes au moment où beaucoup d'entre nous sont déjà entrain de se dépatouiller pour chercher comment financer leurs études l'année prochaine.
(Voir le PDF)

1. La bourse sur critère sociaux

- Cette aide financière est attribuée chaque année par le CROUS en fonction de critères sociaux familiaux et sociaux de l’étudiant. Être boursier sur critère sociaux donne en outre automatiquement le droit à l'exonération des frais d'inscriptions et de sécu.
Il existe 7 échelons pour la bourse sur critère sociaux. L’échelon 0 ne donne droit qu’à l’exonération des frais d’inscriptions et de sécu. L’échelon 6 (le plus important) donnait droit, pour l’année 2012-2013, à une aide annuelle de 4697 € (versée sur 10 mois).

- Le niveau de la bourse est lié à un calcul prenant en compte le niveau de revenus du foyer de référence (généralement le foyer parental) ainsi que le nombre de frères et sœurs à charge des parents (notamment ceux dans l’enseignement supérieur) et la distance entre le domicile familial et le lieu d’études.

- Pour prétendre à la bourse, il faut cependant remplir plusieurs conditions : avoir moins de 28 ans au 1er septembre de l’année d’études, lors de sa première demande, et être inscrit en formation initiale, en France ou dans un État membre du Conseil de l'Europe, dans un établissement d'enseignement public ou privé et dans une formation habilitée à recevoir des boursiers.
Le versement des bourses sur critères sociaux est en outre soumis à des conditions d’assiduités en TD et aux examens.

- Un étudiant peut utiliser jusqu'à 7 droits à bourse sur critères sociaux, durant la totalité de ses études. Le cursus licence ainsi que tout autre cursus d'une durée inférieure ou égale ne peuvent donner lieu à plus de 5 droits à bourse. Au-delà du cursus licence ou de tout autre cursus d'une durée égale les droits se répartissent comme suit : 3 droits si l'étudiant a utilisé moins de 5 droits ; 2 droits si l'étudiant a utilisé 5 droits

Appel du Réseau syndical international de solidarité et de luttes

 Cet appel est lancé par des organisations syndicales d’Europe, d’Afrique, d’Amérique, d’Asie. Nos affiliations ou non-affiliation internationales sont diverses : membres de la Confédération Syndicale Internationale, membres de la Fédération Syndicale Mondiale, membres d’aucune de ces deux organisations, participant à des réseaux syndicaux internationaux divers, etc. Il s’adresse à toutes les organisations syndicales qui se reconnaissent dans le syndicalisme de luttes, la démocratie ouvrière, l’auto-organisation des travailleurs et des travailleuses, et la nécessité de transformation sociale.
 
La crise du système capitaliste a des conséquences dans le monde entier. Les crises économiques, financières, écologiques et sociales s’entremêlent et s’autoalimentent. Cette crise globale du capitalisme montre l’impasse d’un développement basé sur un partage de plus en plus inégal de la richesse produite, la déréglementation financière, le libre-échange généralisé et le mépris des impératifs écologiques.

Pour sauver les profits des actionnaires et des patrons, pour assurer l’avenir des banques, les institutions mondiales (Banque mondiale, Fonds monétaire international, Organisation mondiale du commerce, etc.), les gouvernements et le patronat s’attaquent de plus en plus fortement aux droits des travailleurs et des travailleuses.

Le système économique et politique actuel organise le pillage de nombreux pays, oblige des millions de personnes à quitter leur région d’origine pour survivre … et nie ensuite tous leurs droits sous prétexte qu’ils et elles sont immigré-es.

mardi 16 avril 2013

Communiqué de soutien aux étudiants burkinabés en lutte


Lundi 18 mars, suite à une mobilisation, les étudiants de l’université de Ouagadougou (Burkina Faso) ont perturbé la venue sur le campus du premier ministre Luc Adolphe Tiao, contraignant celui-ci à écourter sa visite.

Dès son arrivée sur le campus, les étudiants burkinabés ont affiché leur opposition à la visite du premier ministre au sein de leur campus par un accueil sous les sifflets et les slogans hostiles à sa politique et au pouvoir du président Blaise Campaoré ( à la tête du pays depuis son coup d’État contre Thomas Sankara en 1987). Perturbé par les manifestations des étudiants en colère, Luc Adolphe Tiao n’a pas pu terminer son allocution, et a du quitter précipitamment l’Université de Ouagadougou avec sa délégation.

vendredi 5 avril 2013

Manifestation intersyndicale contre l'ANI - Mardi 9 avril, 10h30, Départ Parvis de la cathédrale

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ORGANISATIONS SYNDICALES C.G.T, F.O, F.S.U ET SOLIDAIRES DU LOIRET

Après la forte mobilisation du 05 mars qui a réuni 200 000 manifestants dans 175 cortèges et rassemblements, les organisations syndicales C.G.T, F.O, F.S.U et SOLIDAIRES du Loiret appellent l'ensemble des salariés du Privé comme du secteur Public, les retraités et les privés d'emploi, à une nouvelle journée de grève et de manifestations le mardi 09 avril 2013pour empêcher la transposition dans la loi du contenu de l'accord du 11 janvier dit de "Sécurisation de l'emploi".

Au lieu de sortir notre pays de la crise, cet accord minoritaire va contribuer à dégrader encore plus la situation de l'emploi et mettre chaque salarié en situation de fragilité et de soumission face à son employeur.

mardi 2 avril 2013

Loi Fioraso: réunion d'information le jeudi 4 avril à 12h30 à l'amphi Genevoix (UFR Lettres)

Les organisation syndicales de l'Université dOrléans SUD-Solidaires Etudiants, SNESUP, SNASUB, SUD Education et UNEF appellent tous les étudiants et personnels à participer à une

Réunion d'information 
sur la réforme de l'Enseignement Supérieur
Jeudi 4 avril, à 12h30
à l'amphi Genevoix (Lettres)



Compte rendu du conseil de gestion plénier de Droit-Eco-Gestion (DEG) du 28 mars 2013

1 – Approbation du procès-verbal du conseil de gestion du 7 mars 2013

Adoption à l’unanimité.

2 – Délibération sur le projet de nouveaux statuts de l’UFR Collegium Droit, Economie, Gestion

S’agissant de la discussion des statuts, comme à la dernière séance  nous nous sommes abstenus de participer aux débats.
Précisions tout de même qu’au Conseil d’Administration il pourrait y avoir deux représentants d’association ou  deux représentants syndicaux (l’un du patronat et l’autre du salariat). Durant les débats, la discussion a porté exclusivement sur des questions de forme : redondance dans la formulation ou diviser un article en deux ou pas…
Solidaires Etudiant-e-s a voté contre, tandis que l’intégralité des autres membres du conseil de gestion a voté pour.

3 – Études et pédagogie

Approbation de l’annexe à la réglementation générale des études pour l’obtention du diplôme de Licence dans le domaine Droit, Économie, Gestion

La discussion devant porter uniquement sur les passages modifiés dans un but d’éclaircissement des textes,  Solidaires Etudiant-e-s a demandé à pouvoir  discuter des autres articles  sur lesquels nous avions des remarques à faire, ce qui a été accepté dans un objectif de révision futur.