vendredi 19 juillet 2013

Sécurité sociale étudiante : l’intégration au régime général est nécessaire !

Communiqué de presse, Fédération Solidaires étudiant-e-s, le 16 juillet 2013
Après l’UFC Que Choisir et le Sénat, c’est la Cour des Comptes qui épingle les mutuelles étudiantes dans un rapport dont des extraits ont fuité dans la presse ce 17 juillet. Elle valide à son tour la très mauvaise qualité des services aux étudiant-e-s de ces organismes (LMDE ou EmeVia) surtout par rapport aux services dispensés par les Caisses Primaires d’Assurance Maladie (CPAM) dans le cadre du régime général. La Cour des Comptes constate aussi à son tour la mauvaise gestion notamment de la LMDE. Rappelons que celle-ci finance directement l’UNEF par des conventions-cadres annuelles en échange de services publicitaires. De même la vingtaine d’administrateurs/trices "bénévoles" de la LMDE, tous issu-e-s de l’UNEF, bénéficient d’une indemnité parfois très importante (près de 2000 euros par mois). La Cour des Comptes confirme aussi que le régime étudiant est coûteux : son intégration au régime général permettrait d’économiser 69 millions d’euros.

dimanche 14 juillet 2013

Ensemble, défendons nos retraites !

Lors de la Conférence sociale du 20 juin, François Hollande a annoncé que, dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, l’allongement de la durée de cotisation sera « la mesure la plus juste » face à « cette chance formidable qu’est l’allongement de l’espérance de la vie ». Cette voie n’est pas acceptable. Les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010 ont déjà réduit les droits à pensions de plus de 30 %, en aggravant les inégalités déjà fortes entre les pensions des femmes et celles des hommes. Elles doivent donc être remises en cause.

Refusons les régressions sociales


« On vit plus vieux, il faut donc travailler plus longtemps », tel est l’argument qu’on nous rabâche. Mais on oublie de préciser qu’augmenter la durée de cotisation, c’est en réalité programmer la baisse des pensions. Baisse immédiate pour tous ceux – chaque année plus de la moitié des nouveaux retraités – qui passent directement du chômage, ou de l’inactivité, à la retraite, et qui ne pourront jamais atteindre cette durée. Baisse à venir pour les nouvelles générations entrées plus tard dans la vie professionnelle du fait de l’allongement des études et qui connaissent déjà un chômage massif, aggravé par l’incitation faite aux seniors qui le peuvent de prolonger leur activité. On oublie aussi de rappeler que l’allongement de la durée de cotisation et la décote pénalisent plus fortement les personnes aux carrières courtes, en majorité des femmes.

L’espérance de vie augmente, mais l’espérance de vie en bonne santé, elle, diminue depuis plusieurs années. La souffrance au travail se développe, de nouvelles pathologies apparaissent. Les plus dures années au travail sont entre 60 et 65 ans. Les meilleures années de la retraite sont entre 60 et 65 ans.

L’allongement de la durée de cotisation, c’est la double peine. Nous ne pouvons pas l’accepter.

vendredi 5 juillet 2013

Loi ESR : La « qualif’ » est sauvée... et alors ? - Communiqué de la fédération SUD éducation dimanche 30 juin 2013

Alors que le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), récemment voté par le Parlement, entérine et amplifie la destruction du service public déjà largement entamée par le système LMD et les lois Pacte pour la Recherche et LRU, SUD Éducation regrette la focalisation des débats sur les seules questions des cours en anglais et de la suppression de l’étape de qualification des candidat-e-s à un poste d’enseignant-e/chercheur-euse par le Conseil National des Universités (CNU).
L’amendement supprimant la qualification, porté par les Verts à l’Assemblée Nationale et au Sénat et retoqué in extremis par la Commission Mixte Paritaire, ouvre cependant un vrai débat sur les questions du recrutement et du déroulement de carrière des enseignant-e-s/chercheurs-euses (maîtres de conférence et professeur-e-s). Le simple rejet de cet amendement ne saurait clore ce débat, et les principales questions restent ouvertes.