vendredi 6 juin 2014

1 an après la mort de Clément : Appel à manifester de Solidaires étudiant-e-s


Le 5 juin 2013, Clément était tué par des militants d’extrême droite. Son cas devenu emblématique n’est pourtant pas isolé. 
 
Ainsi, le 9 janvier 2013, c’était Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Soylemez, trois militantes kurdes qui étaient assassinées à Paris. C’était Lahoucine Ait Omghar, Yassine Aibeche, Lamine Dieng, Amine Bentousi, et d’autres, victimes de crimes policiers. Le non-lieu dont ont bénéficié les assassins de Lamine Dieng rappelle que les agissements meurtriers de la police profitent, encore et toujours, de la complaisance de la justice. C’était Pavlos « Killah P » Fyssas en Grèce, Galaneo au Chiapas, assassinés pour leurs engagements. Il y a peu, c’est Baris Ataman, un camarade kurde retrouvé brûlé à Lyon. Les circonstances de sa mort restent encore floues, mais il est certain que la répression étatique, le militarisme, l’autoritarisme du pouvoir turc sont les premiers responsables de sa mort.
De fait, nombreuses sont celles et ceux qui doivent affronter les oppressions. Elles prennent des formes multiples (violences policières, expulsions, stigmatisations, islamophobie, lois racistes, remise en cause du droit à l’IVG…).
Dès lors, si les récents scores électoraux du Front National aggravent notre colère, le simple antiracisme moral de la « Marche des Républicains » qui leur répond ne nous calme pas. N’apprenons-nous donc rien de nos erreurs ? Il n’y a pas d’antifascisme sans projet d’égalité radicale : le fascisme se nourrit de chaque espace que nous abandonnons aux oppressions. Les responsabilités gouvernementales sont lourdes : ce sont les politiques racistes, les discriminations institutionnalisées, les expulsions, les stigmatisations, les relégations, qui créent le racisme, et font le lit du Front National. 

mercredi 4 juin 2014

Les étudiants interpellent Geneviève Fioraso en déployant une banderole au dessus du CNRS

 Communiqué unitaire SUD-Solidaires Etudiant-e-s/UEC

Mercredi 4 juin 2014, des étudiants membres de Solidaires Etudiant-e-s et de l’Union des Etudiants Communistes (UEC) ont déployé une banderole sur le toit du bâtiment de la Délégation Centre-Limousin-Poitou-Charentes du CNRS à l’occasion de la venue de Geneviève  Fioraso, secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche.

Les militants présents sur le toit ont été interpellés par les forces de police et leur banderole retirée quelques instants après l’arrivée de Mme Fioraso sur les lieux. Par ailleurs, les militants présents devant le bâtiment ont été chassés des lieux par la police qui les a empêchés de prendre des photos sans raison valable puisque ces militants n’avaient pas pris part à l’action. Les militants ont été tenus à distance du bâtiment  jusqu’au départ de la secrétaire d’Etat. Une partie du matériel confisqué (banderole et drapeau) n’a pas été rendu malgré les demandes répétées.