vendredi 13 décembre 2013

Solidaires Etudiant-e-s investit le CA budgétaire: non au budget de la rigueur!

Ce matin (vendredi 13 décembre), la grande salle du château de la Présidence de l’Université d’Orléans devait accueillir la séance du Conseil d’Administration (CA) consacrée au vote du budget 2014. Les membres du CA ont cependant pu découvrir avec surprise en arrivant dans la salle du conseil que celle-ci était déjà occupée par les militants de Solidaires Etudiant-e-s.


Les étudiants entendaient en effet s’opposer au vote d’un budget 2014 entérinant la rigueur à l’Université d’Orléans. Face aux difficultés budgétaires, dues aux effets désastreux de la loi LRU et au désengagement financier de l’Etat, l’Université d’Orléans a en effet opté pour un régime d’austérité (suppression de nombreuses heures de cours, gel de postes, suppression de services de reprographie, décision de faire désormais payer les droits de médecine universitaire aux étudiants boursiers…) que les étudiants et les personnels paient plein pot. L’horizon ne cesse de s’assombrir avec les nouvelles suppressions annoncées d’heures complémentaires, l’introduction de la sélection en première année de STAPS, l’incertitude planant sur l’avenir de la BU de Lettres et sur certaines filières (Licence Géographie) ou encore la disparition à venir de certaines options APS en STAPS…
Parce que nous refusons de céder à la fatalité et de cautionner les mesures d’austérité, nous avons donc fait le choix de nous mobiliser pour nous opposer par tous les moyens au vote de ce budget de rigueur.

jeudi 5 décembre 2013

Clément Méric, 6 mois après: ni oubli ni pardon



Il y a six mois, notre camarade Clément Méric, militant antifasciste et syndicaliste à Solidaires Etudiant-e-s Science Po, était battu à mort à la sortie d’un magasin près de la gare Saint Lazare à Paris par des militants d’extrême droite liés au groupuscule Troisième Voie. Clément Méric devait mourir quelques heures plus tard des suites de ses blessures à l’hôpital de la Pitié-salpêtrière. Cette agression odieuse avait alors suscité effroi et stupéfaction et rappelé à tous qu’en 2013 encore, le fascisme pouvait tuer.

Six mois plus tard, alors que le FN a le vent en poupe, que la parole raciste ne cesse de se libérer, que l’homophobie et l’islamophobie se banalisent toujours d’avantage et que les agressions se multiplient, le combat contre l’extrême droite est plus que jamais d’actualité. Nous n’oublions pas l’as-sassinat de notre camarade Clément Méric, de même que nous ne pardon-nons pas à ses agresseurs et à ceux qui les ont inspirés.

Vendredi 6 décembre, pour commémorer l'assassinat de Clément Méric:

- Déploiement de banderoles et distribution de tract devant le RU du Lac à 12h
- Rassemblement à l'appel du CAAL (Comité antifasciste et antiraciste du Loiret) à 17 place d'Arc (Orléans)


mercredi 4 décembre 2013

Commémoration des six mois de la mort de Clément Méric : Le CAAL appelle à se rassembler vendredi 6 décembre à 17h, devant place d’Arc

Communiqué du CAAL (Comité Antifasciste et Antifasciste du Loiret)

Il y a maintenant 6 mois, notre camarade Clément Méric, militant antifasciste et syndicaliste étudiant, était assassiné en plein jour à Paris par des militants d’extrême droite liés au groupuscule Troisième Voie. L’annonce de sa mort avait alors constitué un véritable électrochoc et rappelé à tous cette terrible vérité : en 2013 encore, le fascisme tue. Des manifestations et rassemblements avaient lors eu lieu dans tous le pays, y compris dans le Loiret, pour exprimer une indignation collective contre un tel acte et marquer une  volonté ferme de s’opposer à l’extrême-droite et à ses violences.

vendredi 29 novembre 2013

Non à la sélection à l’entrée de STAPS : l’enseignement supérieur est un droit, pas un privilège !

Communiqué de presse unitaire SUD-Solidaires Etudiants/UNEF

L’Université d’Orléans a annoncé, par la voix de monsieur Jean Marc Zaninetti, sa volonté d’instaurer une sélection à l’entrée de la première année de licence STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives). Cette décision a été annoncée aux étudiants et à leurs représentants par voie de presse, la présidence de l’Université n’ayant pas jugé nécessaire d’en informer les membres du Conseil d’Administration (CA) ou du Conseil des Etudes et de la vie Universitaire (CEVU). L’Université d’Orléans montre ici, une fois de plus, son mépris envers la démocratie.

Cette mesure est tout bonnement inadmissible pour les étudiants et les futurs-bacheliers. Elle est par ailleurs totalement illégale, l’article L612-3 du Code de l’Education stipulant que « Le premier cycle est ouvert à tous les titulaires du baccalauréat » et que « tout candidat est libre de s'inscrire dans l'établissement de son choix ». En choisissant de se mettre dans l’illégalité, l’Université d’Orléans remet en cause le principe de libre accès à l’Université publique et celui d’un enseignement supérieur ouvert à tous. Cette annonce s’ajoute à un contexte déjà chargé (suppression d’heures de cours, démantèlement des équipes pédagogiques, disparition de la reprographies en LLSH et en STAPS, incertitude sur l’avenir de la Bibliothèque Universitaire de Lettres….)

Les raisons invoquées pour mettre en place une telle mesure seraient l’incapacité d’encadrer pédagogiquement les étudiants et donc de leur permettre de réussir. Pourtant, quand il s’agit de dépenser des sommes astronomiques pour construire de nouveaux bâtiments à l’utilité discutable à Madeleine et Dupanloup, l’argent ne manque pas. Il ne s’agit donc pas d’un problème d’ordre financier mais des choix politiques opérés par l’Université, qui préfère miser sur son image plutôt que d’offrir un enseignement de qualité ouvert à tous. Il est hors de question que les étudiants paient la gestion irresponsable de l’Université. Les étudiants s’opposeront à toute remise en cause de leurs droits et sauront se mobiliser.

lundi 25 novembre 2013

Election mardi 26 novembre - UFR LLSH : votez et faites voter SUD-Solidaires Etudiants. Pour une autre Université, gratuite, critique et émancipatrice!

Le 26 novembre, pour faire face à la casse de l’Université et à la détérioration de nos conditions d’étude, pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, pour défendre un enseignement public supérieur émancipateur et ouvert à tous, votons SUD-Solidaires Etudiants ! 

Pourquoi faut-il des élus SUD dans les conseils?

Mardi 26 novembre, les étudiants de l'UFR Lettres, Langues et Sciences Humaine (LLSH) sont appelés à désigner leurs représentants aux conseils de gestion.
L’Université d’Orléans se trouve actuellement dans une situation peu reluisante : déficit budgétaire, filières menacées, incertitudes sur l’avenir des UFR avec l’instauration des fameux « instituts », personnels sous pression, inquiétude sur le sort des antennes… En dépit de ce triste tableau, aucune information n’est transmise aux étudiants qui sont pourtant les premiers concernés. Tout se passe comme si nous n’étions que de simples consommateurs de cours au lieu d’être considérés comme des membres à part entière de la communauté universitaire.


Pour cesser d’être tenus à l’écart des décisions concernant nos UFR, pour avoir toutes les informations en mains sur l’avenir de notre Université et pouvoir ainsi réagir efficacement, pour défendre nos droits et porter nos revendications, il nous faut des élus combatifs, des élus SUD-Solidaires  Etudiants ! 

Nous lutterons (entre autres):

 - Pour le maintien de toutes les filières menacées, sur le site d’Orléans comme dans les antennes !
- Pour la défense des antennes universitaires ;
- Pour l’embauche de personnels supplémentaire et la titularisation des emplois contractuels ;
- Contre tout déménagement d'une partie des UFR sur un autre site ;
- Pour le retour de la reporgraphie
- Pour une plus grande tolérance concernant les absences aux TD ;

jeudi 21 novembre 2013

Faites-vous exonérer de la taxe d'habitation!

Tous ceux qui vivent dans un logement depuis plus d'un an viennent de recevoir leur Avis d'imposition à la taxe d'habitation et de contribution à l'audiovisuel public... Quelques étudiants peuvent être exonérés de droit :

• Si vous occupez une chambre meublée chez une personne qui loue ou sous-loue une partie de son habitation ;
• Si vous vivez dans une résidence universitaire gérée par le Crous ;
• Si vous habitez dans une résidence affectée au logement des étudiants, dont la gestion est assurée par tout autre organisme en subordonnant la disposition à des conditions financières et d'occupation analogues à celles des Crous.

Par contre, les étudiants logés dans un HLM, même par l'intermédiaire du Crous, sont imposables.


mardi 12 novembre 2013

Compte rendu du conseil d’UFR LLSH du 7 novembre 2013

I – Informations diverses

*Concernant l’accréditation ministérielle sur l’offre de formation, les exigences du ministère de l’Enseignement Supérieur sont obscurs avec, pour les dossiers d’accréditation des masters, une référence constante à la notion de « site » qui n’est pas clairement définit. Il est donc pour l’instant difficile pour les responsables de formation de constituer des dossiers d’accréditation avec des notions aussi floues.
A terme, les nouvelles nomenclatures et les logiques de stage risquent même de menacer l’existence de certains masters.

* Une méga CU (Communauté d’Université) réunissant Orléans, Tours, Poitiers, Limoges et La Rochelle est en projet. L’Université d’Orléans s’oppose au projet mais Ségolène Royale (présidente de la région Poitou-Charentes) semble pousser à la réalisation de cette CU. Or, il semble que le poids de Ségolène Royale auprès du ministère risque de faire pencher la balance en faveur de la constitution de cette méga CU.

*Désormais, les stages ne seront plus notés et devraient être considérés comme des « unités de formation » au lieu d’être des « unités d’enseignement ».

*Des élections partielles auront lieu le 25 novembre.
SUD-Solidaires Etudiants demande à ce que les professions de fois soient envoyés par mail à tous les étudiants et que le bureau de vote soit placé à proximité du hall et non plus dans une salle perdues au fin fond de l’UFR.

*Concernant la salle d’autoformation numérique, un projet d’intégration d’une base de 600 films librement accessible en streaming interne est en cours. En outre, un étudiant stagiaire y sera désormais présent pour l’enseignement du japonais. Une autre étudiante devrait être recrutée pour l’anglais.

II – Budget

Le budget de l’UFR LLSH pour l’année 2014 prévoit 888 159€ de ressources globales pour 1 012 400€ de dépenses. Il y a donc un besoin en financement de 124 241€.