jeudi 30 mai 2013

Les étudiants solidaires des « précaires du nucléaire » de la centrale de Belleville-sur-Loire !

Jeudi 30 avril, les militants de SUD-Solidaires Etudiants se sont rendus sur le site de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire pour participer à un rassemblement de solidarité avec les salariés sous-traitants de la centrale, en grève depuis maintenant 17 jours.

L’entreprise EDF, détenue à 85% par l’Etat, fait appel à de nombreuses entreprises extérieures pour leur sous-traiter une partie de ses activités. Les salariés embauchés par ces sous-traitants travaillent pour la plupart depuis des années, voire des décennies à EDF, dans une situation de précarité absolue (menacés de licenciement à chaque renouvellement d’appel d’offre, salaires inférieurs aux grilles EFR, conditions de travail difficiles, isolement …). Par le biais de ce système de sous-traitance, EDF dispose ainsi d'une main d'œuvre précaire, donc soumise et jetable, exclue du statut des IEG ou des conventions collectives, et peut se dédouaner de ses responsabilités sociales, aux dépens des conditions de travail et de santé des salariés et de la sûreté des installations.

jeudi 23 mai 2013

Communiqué de presse de l’intersyndical ESR : Manifestons pour l’abandon de l’actuel projet de loi ESR, Exigeons une toute autre loi, avec des moyens pour le service public d’ESR

Le 22 Mai, et au-delà,

Manifestons pour l’abandon de l’actuel projet de loi ESR, Exigeons une toute autre loi, avec des moyens pour le service public d’ESR.

Les organisations soussignées rappellent que le projet de loi ESR présenté par le gouvernement, débattu en séance plénière à l’Assemblée Nationale dès le 22 mai, ne répond en rien aux exigences - portées par les collègues - de rupture avec la politique précédente, qui nous a conduits dans l’impasse. Ce projet de loi ne comporte ni abrogation de la loi « Pacte pour la Recherche », ni abrogation de la loi LRU, ni programmation pluriannuelle des moyens : en particulier il n’y a aucun plan pluriannuel de créations d’emplois pour résorber la précarité et répondre aux besoins. Aucune instance de l’ESR n’a approuvé ce projet, la dernière en date étant le Conseil Scientifique National de l’INRA qui s’est prononcé contre le 17 Mai. Nos organisations continuent à demander l’abandon de ce projet de loi. Qui plus est, après avoir expédié la concertation avec les personnels, le gouvernement continue au Parlement (une seule lecture, procédure dite du temps législatif « programmé » à l’Assemblée Nationale avec limitation du débat à 30h !).

mardi 21 mai 2013

Remise en cause de l’AJAC: les étudiants s’opposent à la suppression de leurs droits


Communiqué unitaire SUD-Solidaires Etudiants/UNEF/UEC


En vue du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU) du 27 mai 2013, les documents préparatoires concernant l’actualisation de la réglementation générale des études remettent gravement en cause le système des AJAC. Le système des AJAC (Ajourné mais Autorisé à Continuer) permettait jusque-là aux étudiants n’ayant pu valider qu’un seul semestre sur les deux requis, de passer, malgré tout, en année supérieur avec condition de rattraper les matières non validées.

Désormais il est question soit de dénaturer complétement le système AJAC, en remplaçant la validation d’un semestre sur deux par celle des obscures « UE fondamentales », soit de supprimer purement et simplement le système AJAC.

mercredi 15 mai 2013

Grève et manifestations le 22 mai lors du débat sur l'ESR à l'assemblée nationale

Contre un projet de loi ESR toujours inacceptable
Aucun moyen supplémentaire pour résorber la précarité et répondre aux besoins

Grève et manifestations le 22 mai lors du débat à l’Assemblée Nationale

Au moment où les difficultés budgétaires de nombreuses universités et organismes continuent d’amener suppressions et gels d’emplois de titulaires, annulations d’enseignements ou dégradation des conditions de travail et d’études  et où la précarité ne cesse d’augmenter, le projet de loi sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche est présenté à l’Assemblée Nationale. Aucune des mesures d’urgence que nous avions demandées n’a été prise : suppression des IDEX, création d’emplois pour résorber la précarité et extension du champ des ayants-droit aux mesures de résorption de la précarité de la Loi Sauvadet, réaffectation des crédits ANR à des financements pérennes des laboratoires et des formations, remise en cause du Crédit Impôt-Recherche, etc. L’application de la loi Sauvadet, pourtant largement
insuffisante, se heurte toujours à des obstacles au MESR et les non -renouvellements de contrats des précaires se poursuivent.
 
Le projet de loi sur l’ESR dans ses différentes versions n’apporte pas la rupture attendue avec la loi LRU et la loi Pacte pour la recherche. Pire, certains aspects pourraient être aggravés. Citons par exemple, les « communautés d’universités et d’établissements  », qui associeraient des établissements d’enseignement public, voire privé et les organismes de recherche, dans une perspective de création d’une trentaine de mastodontes, dans lesquels collégialité et vie démocratique seraient réduits à la portion congrue. A cela, s’ajoutent les risques associés à l’acte III de la décentralisation (schéma régional des formations et de la recherche, par exemple). Tout ce contexte menace l’intégrité des organismes de recherche nationaux. Et Mme Gillot, rapportrice au Sénat, remet en cause publiquement la nécessité de supprimer  l'Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (AERES), que la communauté
universitaire et scientifique conteste depuis des années.

mardi 14 mai 2013

Déclaration du Collectif de soutien aux jeunes mineurs étrangers du Loiret

La politique menée vis-à-vis de ces jeunes est une honte pour notre société! Il faut en changer maintenant!


Un appel à l’aide
Le 27 octobre 2012, une cinquantaine de jeunes Mineurs Isolés étrangers du Loiret lançaient un appel au président de la République sur leur situation. Ils écrivaient :
“Nous sommes des enfants, des mineurs. Nous vivons en France sans nos parents, nous sommes isolés. Nous venons d’Afrique, du Moyen ou de l’Extrême Orient. Nous avons quitté notre pays du fait de la guerre, de la misère, de situation personnelle où ce départ était le dernier espoir de pouvoir nous construire un avenir. Nous aspirons à pouvoir construire cet avenir en France. Hélas notre situation est très difficile…”

Une situation qui s’aggrave
Aujourd’hui, ils sont plus de cent, âgés de 15 à 17 ans, et leur situation s’aggrave car les atteintes sont multiples :
- Le dispositif français de la protection de l’enfance est, en principe, intégralement applicable aux jeunes de nationalité étrangère. Ils devraient être accueillis en foyer avec un suivi éducatif et bénéficier rapidement d’une scolarisation.
En pratique, le Conseil Général du Loiret, les services de l’Aide Sociale à l’Enfance et ceux de l’Education Nationale répondent a minima en plaçant ces jeunes à l’hôtel, depuis plus d’un an pour certains, sans éducateurs et très peu d’entre eux sont scolarisés.
- Leur situation de mineurs isolés qui était quelques fois attaquée est maintenant systématiquement remise en cause. Les juges des enfants du tribunal d’Orléans prononcent à tout va des ordonnances de non lieu à ouverture de tutelle, balayant d’un trait de plume les documents d’état civil présentés par les jeunes et s’appuyant sur les résultats de tests osseux que les médecins continuent à pratiquer abusivement. Le Conseil Général s’empresse alors de considérer que ces jeunes sont majeurs et l’ASE stoppe leur prise en charge pourtant déjà insuffisante…
Avec eux, des militants exigent une autre politique !
Sans le soutien de citoyens, associations et organisations qui s’opposent à cette politique, ces jeunes, accusés de mentir sur leur âge, sur leur situation familiale et sur la réalité des risques qu’ils ou elles encourent, seraient purement et simplement renvoyés à leur errance, ce qui constitue le plus sûr moyen de les livrer aux réseaux d’exploitation.