Le
16 juillet, la police anglaise, sur demande de l'Université de Londres a envahi
les locaux du syndicat ULU (University of London Union), et arrêté une de ses
militantes. Cette arrestation dont les images sont diffusées sur internet (http://www.youtube.com/watch?v=kahUH7JaFRE
), avait pour objet d'inculper l'étudiante pour avoir écrit à la craie sur la
propriété de l'Université.
Si l'université choisit de faire intervenir la
police pour un acte aussi peu grave, c'est parce que la militante concernée
participait à une campagne pour la défense des droits des personnels
(concernant en particulier les congés maladie, les congés payés, et les
pensions de retraite, voir le site de la campagne https://sites.google.com/site/3cosascampaign/que-queremos).
Nous
considérons qu'il s'agit là d'une nouvelle manifestation de ce que sont prêts à
faire les responsables politiques européens, quand il s'agit d'imposer
l'austérité à leur peuple. Les Universités, en Angleterre comme en France,
constituent des lieux de résistance à ces politiques, et c'est pourquoi les
acteurs de cette contestation sont les victimes d'une répression qui dans le
cas présent, tourne au ridicule.Nous adressons toute notre solidarité à
l'étudiante arrêtée, ainsi qu'à toutes celles et tous ceux qui luttent, en
Angleterre comme ailleurs, pour défendre les droits des travailleurs, qu'ils
soient en formation, en activité, au chômage ou retraités. Face à l'austérité,
nous devons opposer notre solidarité de classe, c'est ce qu'a fait cette
militante, et c'est ce que nous continuerons à faire.
Le
communiqué de l'ULU : http://www.ulu.co.uk/news/index.php?page=article&news_id=376653
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