I – Information diverses
- La nouvelle réforme sur l’Enseignement Supérieur
(loi Fioraso) prévoit la suppression des PRES (Pôles de Recherches et d’Enseignement
Supérieur) et leur remplacement par des CUE (Communautés d’Universités et d’Etablissements).
Quel avenir pour Orléans ? Deux pistes sont
envisagées : une CUE régionale entre Orléans et Tours ou une mega-CUE
regroupant les universités d’Orléans, Tours, Limoges, Poitiers et La Rochelle.
=> Le
conseil dénonce l’attitude du président de l’Université d’Orléans qui ne
communique pas sur ses intentions et n’associe pas la communauté universitaire
à sa réflexion. Vote d’une motion exigeant une large concertation sur la
question
- Depuis le surpression de la reprographie de l’UFR
LLSH, les problèmes se multiplient : photocopies livrées en retard,
machines en pannes, profs obligé de passer par la COOREP pour être sûrs d’avoir
leurs photocopies en temps et en heure…
=> Sur
l’initiative de SUD Education, vote d’une motion demandant le retour d’une
reprographie propre à l’UFR LLSH
II –
Recrutement enseignants et enseignants chercheurs
Pour l’obtention de postes d’enseignants et d’enseignants-chercheurs,
les ITP sont chargé de présenter les demandes et les arguments des différents
labos auprès de la présidence de l’Université.
Or, la présidence de l’Université à émis une fin de
non-recevoir à la demande de remplacer le poste en allemand d’une enseignante partant à la
retraite (le poste est gelé) et a refusé de créer un poste en japonais.
L’UFR LLSH est donc une nouvelle fois lésé. Le
problème vient du fait que la présidence de l’Université a décidé d’octroyer les
postes en fonction « d’axes prioritaires » qu’elle a elle-même fixé…
et aucun de ses axes prioritaires ne concerne le domaine de l’UFR LLSH.
La présidence de l’Université délaisse volontairement l’UFR LLSH
La présidence de l’Université délaisse volontairement l’UFR LLSH
III –
Intervention de M.Zaninetti (vice-président CEVU) sur les réformes en cours
- Les mesures de la loi FIoraso n’étant pas encore
toutes promulguées, l’Université doit renouveler ses demandes d’habilitation
pour les licences, licences professionnelles et master.
=> Problème 1 : Le calendrier pour
les demandes d’habilitation des licences est très serré et oblige à indiquer les
modalités de contrôles de connaissance (contrôles terminaux ET contrôles
continus) de manière détaillé (durée de chaque épreuve, types d’épreuves…) = Comment
boucler une demande sérieusement en si peu de temps et comment prévoir de
manière si détaillée les modalités de contrôle de connaissance pour les trois à
venir ?
=> Problème
2 : les formations doivent
désormais s’articuler autour d’un domaine, d’une
mention et de parcours type. Dès lors, un problème se poste pour la licence droit-histoire.
En effet, une licence droit parcours type histoire, ou l’inverse, ce n’est pas
du tout la même chose sur le marché du travail, qu’une licence droit-histoire.
Cela peut aussi ne pas avoir les mêmes conséquences concernant l’inscription en
master. Il est donc demandé avec insistance qu’une mention droit-histoire soit
reconnue, et défendue au ministère. M.Zaninetti répond que le ministère
n’étudiera aucune demande individuelle de telle ou telle université et qu’en
conséquence l’Université d’Orléans ne portera aucune demande de ce type.
=> Problème
3 : les licences sont censées
intégrée la spécialisation progressive et ainsi favoriser le décloisonnement
licences/licences professionnelle. Or il n’y a pas de licence pro mis à part en
géographie. Comment décloisonner vers des licences pro qui n’existent pas et dont
on n’aura surement pas de moyens pour les ouvrir ?
Par ailleurs, les
chiffres de réussites en licence affichés par l’Université d’Orléans sont mis
en cause par plusieurs membres du conseil. Comme par hasard, ce sont les
universités dont l’avenir est le plus incertain qui prétendent avoir le
meilleur taux de réussite… M. Zaninetti répond que ces chiffres sont calculés sur en se basant sur les
étudiants présents aux examens et non pas sur les inscrits.
SUD-Solidaires
Etudiants dénonce un tel mode de calcul qui porte en lui une dérive inquiétante :
afin d’afficher un meilleur taux de réussite, il devient plus intéressant pour
un établissement de laisser un étudiant décrocher des études avant que les
examens aient lieu plutôt que de tenter d’intervenir pour le soutenir et de
prendre ainsi le risque de le voir rater ses examens et donc faire donc chuter
le taux de réussite général.
IV – Conditions
de départ des étudiants en Erasmus
- Les étudiants
inscrits en CGPE (prépas) ont parfois l’habitude de s’inscrire à l’Université
pour pouvoir prétendre au système Erasmus l’année suivante (un voyage Erasmus
nécessitant d’avoir été inscrit dans une université l’année précédente).
Or, cette
inscription pose problème à l’établissement, les étudiants en CPGE s’inscrivant
à la fac sans suivre les cours qui y sont dispensés et sans participer aux
examens. Ils contribuent ainsi à gonfler le taux d’échec et ne sont pas connus
des services de l’UFR.
Il est donc proposé
d’imposer aux candidats Erasmus une assiduité aux cours et aux examens. Cette
mesure exclue de fait les étudiants de prépas.
SUD-Solidaires Etudiants
intervient pour indiquer que, même si le syndicat n’est pas favorable aux
écoles élitistes de types prépa, il est hors de question d’exclure des
étudiants du système Erasmus, par quelques combines que ce soit. Une telle
mesure toucherait en outre les étudiants de prépas issus des milieux modestes
pour lesquels le système Erasmus est la seule possibilité pour partir étudier à
l’étranger.
A l’unanimité moins
une voix, la proposition d’imposer une assiduité aux cours et aux examens pour
bénéficier du système Erasmus est écartée.
- Il est par ailleurs
décidé que les étudiants suivant un cursus comportant des enseignements de
chinois ou de japonais et ne pouvant pas valider ces derniers dans l’université
d’accueil devront les valider à l’Université d’Orléans.
V – Budget 2014
Le budget
prévisionnel de l’UFR LLSH prévoit 785 000 € de recettes (contre 921 495,41€ l’année
dernière). Cette chute des recettes est due à la fin des rentrées d’argent dues
au Plan Réussite en Licence (PRL).
Il manque
actuellement 215 400 € à l’UFR LLSH pour équilibrer son budger (voir tableaux sur la version pdf du compte-rendu).
Il est demandé aux
élus étudiants s’ils ont des préférences dans l’utilisation des fonds destinés
à l’investissement, et notamment s’ils privilégient un investissement
concernant les ressources numériques ou un investissement destiné à aménager le
hall.Les élus SUD-Solidaires Etudiants indiquent qu’il leur semble plus pertinent
de consacrer ces fonds aux ressources numériques (achat de logiciels
spécifiques pour les différentes filières, équipements…) plutôt que d’équiper
le hall d’énièmes écrans numériques qui ne servent à rien, coutent cher et ne
sont que de la poudre aux yeux. Il est en outre indiqué que, vu l’inutilité et
le coût des écrans actuels, l’UFR ferait mieux « de les refourguer à Easycash ».Enfin,
nous indiquons également qu’il faudrait utiliser une partie de cet argent pour
améliorer l’accès à la salle d’auto-formation linguistique en créant un poste
de tuteur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire