La réaction du gouvernement n’a pas tardé.
Depuis ce matin, 500 gendarmes sont à nouveau présents sur le site pour évacuer, manu militari pêle-‐mêle, opposant-‐es, matériaux, outils et matériel de chantier.
L’objectif est de faire table rase pour le bétonneur Vinci !
L’Union Syndicale Solidaires dénonce ce déchaînement de violence orchestré par un gouvernement soi-‐disant ouvert au dialogue.
Aujourd’hui, la résistance s’étend bien au-‐delà de la ZAD avec près d’une centaine de collectifs de soutien sur tout le territoire qui se sont constitués depuis les premières expulsions mi octobre.
Oui Monsieur Ayrault, nous n’avons pas la même vision du monde.
La votre est faite de compétitivité, de productivité, d’atteinte grave à l’environnement, de misère sociale et sanitaire.
Ce monde-‐là n’est plus tenable et rencontre une opposition grandissante.
La résistance de Notre Dame des Landes est le symbole d’une nouvelle vision d’avenir qui répond aux préoccupations sociales et environnementale pour un monde tourné vers les besoins des populations et non pas vers ceux des actionnaires avides de dividendes quelles qu’en soient les conséquences pour les personnes et l’environnement.
On lâche rien, la ZAD est toujours là !
Rassemblement samedi 24 novembre,
14h devant la préfecture (181 rue de Bourgogne, Orléans) ,
En solidarité avec les opposants au projet
de
l’aéroport
de
Notre
Dame
des
Landes
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