vendredi 28 mars 2014

Compte-rendu du conseil de gestion de l'UFR-Collegium Lettres, Langues et Sciences Humaines


1. Intervention de la passerelle handicap

Présentation des missions de la passerelle handicap, chargée d’accompagnée les étudiants en situation de handicap.
L’Université a en effet obligation de rendre accessible toute ses formations aux étudiants en situation de handicap, notamment via des dispositifs d’accueil et en développant l’accessibilité aux services offerts par l’établissement (accès aux bâtiments amis aussi aux documents et à l’ENT).
En 2013-2014, 163 étudiants étaient suivis par la passerelle handicap (dont 14% étaient inscrit en UFR Lettres).

2. Avis du conseil sur l’offre de formation

Trois projets pour la rentrée 2015 :

Nouvelle maquette pour un Master Humanité « Conservation, Tourisme, Culture » (CTC). Le projet prévoit de limiter les effectifs à une vingtaine d’étudiants en M. Ce point est dénoncé par les élus étudiants qui rappellent que limiter les effectifs dès le M1 à une vingtaine signifie envisager une sélection, or la sélection en M1 est illégale. Il nous est répondu qu’il s’agit d’une erreur de saisie, la limitation des effectifs étant prévue pour le M2.
Le projet nécessitant encore des ajustements, le vote sur ce master est reporté. 

Le Master Linguistique dispose d’un parcours LAIF (pour les anglophones). Il est proposé une modification de la maquette incluant d’avantage de cours en anglais mais avec une possibilité d’inclure des heures de cours en visioconférence.
Le conseil donne un avis favorable sous réserve des possibilités financières. Solidaires Etudiants s’abstient, les modifications de la maquette laissant la porte ouverte à certains cours en vidéoconférence.

Le Master LLCER « Anglais, transmission et Médiation culturelles internationales » se veut une restructuration avec transformation du parcours Recherche transversal déjà existant. Des mutualisations de cours sont prévues avec certains cours des Masters LACI/LAME et MEEF.

3. Avis du conseil sur les droits spécifiques pour certaines formations

Il s’agirait, pour les formations accueillant les étudiants étrangers et nécessitants des coûts supplémentaires (Institut de langue), de leur demander de participer financièrement au « surcout ».
Ainsi, pour une inscription en LAME, le prix à payer serait de 1173€ (sécurité sociale étudiante incluse).
Après questions, le directeur de l’UFR invoque pour justifier une telle mesure le fait que l’UFR ait besoin d’argent et que les étudiants étrangers ne payant pas d’impôt en France, il serait donc normal de leur demander de participer d’avantage au financement de la formation.

Solidaires Etudiants explique que ses représentants ayant été élu sur la base d’une profession de foi indiquant « opposition à toute hausse des frais d’inscription », ils se sentaient tenus par un mandat impératif qui leur imposait de rejeter cette hausse spécifique et que ce point était non-négociable.
Par ailleurs, nous indiquons qu’une telle augmentation risque d’exclure de cette formation un nombre important d’étudiants étrangers et nous rappelons les difficultés que connaissent déjà les étudiants étrangers pour financer leurs études (le visa étudiant limitant les possibilités de travailler au-delà d’un nombre restreint d’heures). L’argument des étudiants étrangers qui ne paieraient pas d’impôt (par ailleurs faux, la TVA et la taxe d’habitation s’appliquent à tous…) est dangereux : demanderons-t-on un jour aux enfants de smicards de payer d’avantage leur inscription sous prétexte que leurs parents ne payent pas d’impôt sur le revenu ?
Solidaires Etudiants rappelle son refus de la cogestion : il n’est pas question de participer à la mise en place de telles mesures, on ne cogère pas la misère ! Nous indiquons que les étudiants n’ont pas à payer pour les problèmes que rencontre l’UFR et que celui-ci doit se retourner vers la présidence de l’Université, qui fait de la « merde » depuis des années, ou avec le ministère de l’Enseignement Supérieur qui a concocté les lois LRU et Fioraso.

Le directeur d’UFR demande alors un vote à bulletin secret sur la question. Solidaires Etudiants s’oppose au vote à bulletin secret, estimant que les membres du conseil doivent assumer publiquement leur prise de position. Notre demande est rejetée.
Au final, les résultats du vote à bulletins secret donnent 9 voix pour les couts spécifiques et 11 voix contre. Le président indique que ce résultat signifie que le conseil est partagé sur la question. Solidaires lui répond que le vote indique que le conseil refuse tout droits spécifiques pour les étudiants étrangers et qu’il n’a pas à interpréter le vote ; il est désormais tenus par un mandat pour exprimer l’opposition du conseil à tout droits spécifique.

4. Calendrier Universitaire


Le projet de calendrier universitaire 2014/2015 prévoit de faire commencer les cours le 15 septembre. Pour chaque semestre, les partiels s’étalent sur trois semaines dont une avant les vacances, ce qui ne laissent pas de temps de révision.
Le conseil, qui se vide de plus en plus au fur et à mesure que l’heure passe,  se prononce à 4 voix contre, 4 voix pour et 5 abstention. Impasse…

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