1-
Approbation du procès verbal du conseil de gestion du 14 novembre
2013
L'approbation
s'est faite à l'unanimité.
2-
Offre de formation - Approbation du projet d'ouverture à la rentrée
2014 de la première année de master mention Finance spécialité
Banque – Finance – Assurance option Conseiller Clientèle de
Professionnels en alternance et en partenariat avec le Centre de la
Profession Bancaire
Cette
formation se fait avec le Centre de Formation des Professionnels
Bancaires (CFPB). Le cursus est financé par les banques pour les
banques dont des professionnels mènent les cours.
Nous
nous sommes opposé au fait que cette filière serve à répondre
à la demande en personnel des banques, dont l'un des
représentants membre du conseil de gestion n'a pas caché qu'il
s'agissait de postes, comme directeur d'agence, dont avait
actuellement besoin les banques (quid du jour où elles n'en auront
plus besoin). Cela prouve que ce que nous critiquions quant à la loi
Fioraso était fondé, il s'agit d'une intrusion des intérêts
privés dans l'université, l'argent leur donne le doit de
décider des filières à créer, ce qui suppose la fermeture
d'autres. De plus, il s'agit d'une formation assurée par des grandes
banques, dont des banques systémiques. Plus de la moitié de la
formation est assurée par le CFPB. Nous avons donc demandé que
les fonds alloués à cette filière le soient dans des filières
plus utiles pour former des étudiants à des métiers répondants
aux besoins du service public.
Sur
le contenu de la formation, madame Sylvie Hadman a posé le problème
qu'il serait compliqué d'assurer les 24 heures de cours d'anglais
avec seulement 8 semaines de cours à l'université. Le doyen Cem
Ertur a quant à lui mis en garde contre le risque que le CFA
s'approprie cette formation et que l'université ne soit considérée
que comme un prestataire de service, un début de prise de conscience
peut-être...
Solidaires
Etudiant-e-s a donc voté contre, les autres élus étudiants
étaient absents et deux personnnes se sont abstenues.
3-
Organisation de l'UFR – Information sur le projet de rattachement
hiérarchique du service informatique de l'UFR à la direction des
systèmes de l'université
Nous
avons critiqué le fait que cette mesure vise à faire des
compressions de personnel. Ces services sont ainsi éloignés des
UFR et loin de les rendre plus efficaces, ils enregistrent des
retards dans leur fonctionnement faute de personnel et de proximité.
Notons la métaphore de monsieur François Priet: "Les UFR vidés
de leurs structures sont comme vidées de leur sang".
Aucun
vote n'a eu lieu.
4-
Relations internationales – Approbation de l'avenant à
l'accord-cadre de coopération entre l'université d'Orléans et
l'université de Macerata (Italie) pour la création d'un parcours
pluri-diplômant de formation juridique franco-italien
Cette
filière ouvrira à la rentrée 2014, les étudiants ayant fait cette
année une L1 en droit (qui est identique à celle de cette
formation) ne pourront cependant pas en bénéficier l'année
prochaine. Les échanges commenceront donc après la rentrée 2015.
Le
problème du langage s'est posé car l'italien n'est pas proposé aux
étudiants en droit général, ce qui leur fermerait cette filière.
Cela n'a pas semblé inquiéter le conseil plus que ça, il sera donc
seulement recommandé aux étudiants d'apprendre l'italien au centre
de langue pour l'instant. Il pourrait cependant y avoir une réflexion
sur l'ouverture de ces cours. Nous ferons en sorte que l'ouverture
des cours d'italiens en droit général se
fasse.
En
raison de ces problèmes, Solidaires Etudiant-e-s s'est abstenu,
les élus UNEF ne sont pas arrivés entre-temps.
5-
Partenariats – Approbation de l'accord de partenariat avec la
Banque de France
Aucun
débat n'a eu lieu. Notre position était la même que concernant
la filière précédemment évoquée.
Solidaires
Etudiant-e-s a voté contre.
6-
Questions diverses
Nous
avons proposé la parité dans le nom des amphithéâtres de l'UFR
avec quelques propositions (Louise Michel, Rosa Luxembourg,
Commandante Ramona, Amélie Elie ou encore Jeanne Berta Semming).
Cela a été refusé au prétexte que ces femmes n'avaient aucun lien
avec Orléans, ce qui est faux pour les deux derniers noms cités.
Une élue nous a quant à elle dit qu'il y avait des sujets plus
importants pour les femmes que ce genre de mesures symboliques, nous
avons donc répondu que nous aurions aimé qu'elle démontre son
engagement en étant à nos côtés lors de la journée du 8 mars et
lorsque nous défendons les droits des femmes pour l'accès à l'IVG,
l'égalité salariale, etc.
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