vendredi 28 mars 2014

Compte rendu du Conseil de gestion de Droit, Eco et Gestion du 20 mars 2014

1- Approbation du procès verbal du conseil de gestion du 14 novembre 2013

L'approbation s'est faite à l'unanimité.

2- Offre de formation - Approbation du projet d'ouverture à la rentrée 2014 de la première année de master mention Finance spécialité Banque – Finance – Assurance option Conseiller Clientèle de Professionnels en alternance et en partenariat avec le Centre de la Profession Bancaire

Cette formation se fait avec le Centre de Formation des Professionnels Bancaires (CFPB). Le cursus est financé par les banques pour les banques dont des professionnels mènent les cours.
Nous nous sommes opposé au fait que cette filière serve à répondre à la demande en personnel des banques, dont l'un des représentants membre du conseil de gestion n'a pas caché qu'il s'agissait de postes, comme directeur d'agence, dont avait actuellement besoin les banques (quid du jour où elles n'en auront plus besoin). Cela prouve que ce que nous critiquions quant à la loi Fioraso était fondé, il s'agit d'une intrusion des intérêts privés dans l'université, l'argent leur donne le doit de décider des filières à créer, ce qui suppose la fermeture d'autres. De plus, il s'agit d'une formation assurée par des grandes banques, dont des banques systémiques. Plus de la moitié de la formation est assurée par le CFPB. Nous avons donc demandé que les fonds alloués à cette filière le soient dans des filières plus utiles pour former des étudiants à des métiers répondants aux besoins du service public.
Sur le contenu de la formation, madame Sylvie Hadman a posé le problème qu'il serait compliqué d'assurer les 24 heures de cours d'anglais avec seulement 8 semaines de cours à l'université. Le doyen Cem Ertur a quant à lui mis en garde contre le risque que le CFA s'approprie cette formation et que l'université ne soit considérée que comme un prestataire de service, un début de prise de conscience peut-être...

Solidaires Etudiant-e-s a donc voté contre, les autres élus étudiants étaient absents et deux personnnes se sont abstenues.

3- Organisation de l'UFR – Information sur le projet de rattachement hiérarchique du service informatique de l'UFR à la direction des systèmes de l'université

Nous avons critiqué le fait que cette mesure vise à faire des compressions de personnel. Ces services sont ainsi éloignés des UFR et loin de les rendre plus efficaces, ils enregistrent des retards dans leur fonctionnement faute de personnel et de proximité. Notons la métaphore de monsieur François Priet: "Les UFR vidés de leurs structures sont comme vidées de leur sang".

Aucun vote n'a eu lieu.

4- Relations internationales – Approbation de l'avenant à l'accord-cadre de coopération entre l'université d'Orléans et l'université de Macerata (Italie) pour la création d'un parcours pluri-diplômant de formation juridique franco-italien

Cette filière ouvrira à la rentrée 2014, les étudiants ayant fait cette année une L1 en droit (qui est identique à celle de cette formation) ne pourront cependant pas en bénéficier l'année prochaine. Les échanges commenceront donc après la rentrée 2015.
Le problème du langage s'est posé car l'italien n'est pas proposé aux étudiants en droit général, ce qui leur fermerait cette filière. Cela n'a pas semblé inquiéter le conseil plus que ça, il sera donc seulement recommandé aux étudiants d'apprendre l'italien au centre de langue pour l'instant. Il pourrait cependant y avoir une réflexion sur l'ouverture de ces cours. Nous ferons en sorte que l'ouverture des cours d'italiens en droit général se fasse.

En raison de ces problèmes, Solidaires Etudiant-e-s s'est abstenu, les élus UNEF ne sont pas arrivés entre-temps.

5- Partenariats – Approbation de l'accord de partenariat avec la Banque de France

Aucun débat n'a eu lieu. Notre position était la même que concernant la filière précédemment évoquée.

Solidaires Etudiant-e-s a voté contre.

6- Questions diverses

Nous avons proposé la parité dans le nom des amphithéâtres de l'UFR avec quelques propositions (Louise Michel, Rosa Luxembourg, Commandante Ramona, Amélie Elie ou encore Jeanne Berta Semming). Cela a été refusé au prétexte que ces femmes n'avaient aucun lien avec Orléans, ce qui est faux pour les deux derniers noms cités. Une élue nous a quant à elle dit qu'il y avait des sujets plus importants pour les femmes que ce genre de mesures symboliques, nous avons donc répondu que nous aurions aimé qu'elle démontre son engagement en étant à nos côtés lors de la journée du 8 mars et lorsque nous défendons les droits des femmes pour l'accès à l'IVG, l'égalité salariale, etc.

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