vendredi 22 mars 2013

Compte-rendu du Conseil de gestion de l’UFR Lettres, Langues et Sciences Humaines (LLSH) du 21 mars


1.       Validation du PV du conseil du 24 janvier
Le précédent conseil s’étant déroulé sans élus étudiants, nous nous sommes abstenus sur la validation de son procès-verbal.

2.       Projets des nouveaux statuts

La mise en place des ITP, imposée par la présidence de l’Université, contraint l’UFR LLSH à revoir ses statuts.

Le directeur de l’UF LLSH a précisé au début des débats que le nombre d’élus étudiants passait de 6 à 4 et que le nombre d’élus BIATSS (personnel non enseignants) passait de 2 à 4. Il a indiqué qu’il n’était pas la peine de discuter de ce point car cela avait déjà été acté par le Conseil d’Administration (CA) de l’Université.
Solidaires Etudiants à dénoncé la baisse du nombre d’élus étudiants et le fait que cette baisse soit présentée comme « non négociable ». Nous avons demandé à ce que le conseil d’UFR formule une demande de modification du nouveau projet auprès du CA pour que le nombre d’élus étudiants demeure à 6.
Les autres membres du Conseil ont approuvé notre intervention et la demande de modification du projet a été adoptée.


Nous avons indiqué que le demande du maintien du nombre d’élu étudiant à 6 ne devait pas se faire aux détriments des élus du personnel et que nous étions pour une répartition égalitaire entre les élus des différents conseils. Nous avons donc demandé à ce que soit votée une modification pour que le nombre d’élus du personnel passe également à 6.
Cette demande a également été adoptée par le Conseil.

Nous avons aussi considérés comme choquant le fait que dans le projet, le nombre de représentants des personnalités extérieures (5) soit supérieur à celui des représentants étudiants.  A un professeur qui indiquait que les personnalités extérieures étaient présentes dans les conseils parce que l’on avait besoin de leur avis, nous avons répondu que leur présence nous étaient imposé par la loi LRU et que l’on se contrefichait de leur avis. Nous avons aussi suggéré que, quitte à mettre des représentants de monde économique dans les conseils, autant y mettre des syndicalistes membres de Solidaires ou de la CGT, cela vaudrait mieux que des patrons ou des banquiers !

Solidaires Etudiants a aussi dénoncé le fait que les statuts mentionnent la mission de suivi de l’insertion professionnels des seuls diplômés. Nous avons considérés que cette mission de suivi devait aussi être valable pour les étudiants sortant de l’Université sans diplômes.
Notre demande de modification a été acceptée et la formule « suivi des diplômés » a été remplacée par « suivit des étudiants ».

Concernant le point sur les « usagers » (c’est à dire les étudiants), nous avons demandé la suppression de la phrase précisant que la liberté d’expression des étudiants « s’exerçaient dans des conditions ne portant pas atteinte aux activités d’enseignements ou à l’ordre public ». Nous avons argumenté en expliquant que l’UFR n’était pas compétente pour juger d’un trouble à l’ordre public et que, en cas de mouvement de grève, Solidaires Etudiants soutiendrait et participerait activement aux blocages votés en Assemblée générale, quelque soit les statuts de l’UFR.
Notre demande de suppression de cette phrase a été adoptée par le conseil.  Le directeur d’UFR devra défendre cette modification en CA.

Le projet de nouveaux statuts avec les modifications indiquées à été votée à l’unanimité. Solidaires Etudiants a tenu à rappeler qu’il s’agissait de modification de fonds et que si celles-ci étaient refusée par le CA, les nouveaux statuts seraient considérés comme inacceptables.

3.       Offre de formation

En raison des graves problèmes financiers de l’Université, le président de l’Université a posé comme objectif une réduction de 10% de l’offre de formation.

Le directeur de l’UFR LLSH a précisé que, en l’absence d’informations suffisantes c concernant l’avenir des masters MEF, il était difficile d’avoir une lisibilité sur l’offre de formation pour l’année prochaine. Il a néanmoins indiqué qu’il « fallait faire des efforts d’allégements » ce qui concrètement signifiait la perte de 3400 heures de cours pour l’UFR.  Ont déjà été évoquée le réduction de 150 heures de cours pour la licence LEA et le passage de certains TD en Cours magistraux. Des efforts seraient aussi à faire au niveau des masters, il a notamment était indiqué que le master PCS-Histoire Recherche serait ciblé.

L’impossibilité de mettre en place ces mesures d’économie sans toucher à la qualité des formations a été dénoncée par de nombreux intervenants. Solidaires Etudiants à indiquer que ces difficultés financière étaient dues à la gestion calamiteuse du président de l’Université mais qu’il fallait aussi les remettre dans un contexte national où 2/3 des universités étaient dans une situation financière grave. Ceci étant la conséquence de la loi LRU et d’une politique globale d’austérité et de diminution des budgets.

4.       Calendrier Universitaires 2013/2014

La rentrée 2013 est prévue pour le 9 septembre.
Les vacances de la Toussaint s’étendront du 27 octobre au 3 novembre, celles de Noël du 22 décembre au 2 janvier, celles de février du 23 février au 2 mars et celles de Pâques du 20 avril au 27 avril. Nous ferons en outre le pont de l’Ascension.
Les examens du 1er semestre se dérouleront du 17 décembre au 21 décembre et du 3 janvier au 11 janvier (rattrapages du 12 au 18 juin) et ceux du second semestre du 28 avril au 17 mai (rattrapages du 19 au 28 juin).

Solidaires Etudiants a protesté contre le fait qu’une partie des examens du 1er semestre se tiennent dès décembre en rappelant que cela ne laissait pas de périodes de révisions et que les étudiants devrait donc cumuler cours, finalisation des divers dossiers à rendre et préparation des examens en même temps.

5.       Divers

Une pétition pour le maintien de la reprographie en Lettres a été remise au directeur d’UFR lui a été remise. Le directeur d’UFR répondu « qu’on ferait une réunion » mais « que tout était déjà acté »…
Solidaires Etudiants s’oppose à la disparition de la reprographie en Lettes, mesure d’austérité dont les effets seraient nuisibles aux étudiants et qui ne permettrait que des économies dérisoire (3 à 4000€, ridicule par rapport aux difficultés financières de l’Université).

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